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Talk About The Passion

Talk About The Passion
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20 novembre 2009

I got the blues ... T-Bone.

T-Bone Walker (1910-1975) est un nom qui compte pour tous les fans de blues. Non seulement son jeu de scène a fait des émules et a marqué d’autres musiciens, de B.B. King à Jimi Hendrix, qui sans lui, ne seraient devenus à leur tour des légendes, mais il est aussi l’un des premiers bluesmen à avoir utilisé la guitare électrique. Compositeur de génie, il a tout absorbé, du blues sudiste acoustique au swing jazzy du nord pour, tout simplement, fonder les bases du blues moderne.

(Ecouter)

Lire plus : http://www.music-story.com/t-bone-walker/biographie

http://www.youtube.com/watch?v=hVR8lg1YLuc

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20 novembre 2009

Un quart d'heure que j'aime revivre et faire durer - Eiffel

A l'heure où Noir Désir s'apprêtait à prendre le voile et prier son étoile, le groupe Eiffel se révélait sous les projecteurs braqués sur lui depuis la parution de l'album Abricotine, en 2001. Taquines, les chansons adolescentes d'Abricotine avaient été enregistrées avec les moyens du bord, mais traduisaient mal l'énergie déployée par le groupe sur scène.   

Ce deuxième album été réalisé en un temps record grâce aux démos accumulées sur la route. Il s'avère pourtant être le meilleur album studio d'un groupe qui, en 2002, a décidé de voir loin, à la lumière de sources d'inspiration avouées : The Pixies, XTC, The Kinks, The Stooges et « leur » pléiade française constituée de Gainsbourg, Noir Désir, Bashung, Brel, Ferré, Vian et Prévert. Les ventes de l'album bénéficieront d'ailleurs de la diffusion accrue du titre « Tu Vois Loin » par les radios rock hexagonales en 2003.   

Quart_d_heure

Comme le résume l'interlude « Dim Sum - Le plus grand nombre - L'Aurore », le propos ici oscille entre la rage politisée (« T'as tout tu profites de rien », « Sombre ») et l'exercice de style, consistant à abuser de métaphore juteuses pour glisser dans le grivois (« Sanguine »). Car il faut l'avouer, Romain Humeau, dont la force de caractère égale heureusement le talent, possède une plume que n'aurait pas reniée le géniteur de Melody Nelson. Son propos ne pâtit jamais de cette langue riche, pleine de déliés et liaisons dangereuses. Un registre exploité beaucoup plus par Eiffel que par Noir Désir, auquel le groupe de Humeau est parfois trop comparé (mais il est vrai que les bordelais ont souvent collaboré et ont remis cela, depuis que Cantat est sorti de prison).   

Pop dans « Les Yeux fermés », rock and roll pur jus dans « Ne respire pas » et punk dans l'âme, les compositions bénéficient de l'apport d'un orchestre de cordes, contrepoint idéal aux bruits des guitares saturées. Le son possède une identité suffisante pour traverser plusieurs registres sans perdre en saveur, et faire s'étirer le temps de ce ¼ d'heure ahurissant.   

Anne Yven © Music-story

20 novembre 2009

Relish - Un album qui m'enthousiasmera toujours !

relish

Relish (1995) fit le bonheur de Mercury, chez qui venait de signer Joan Osborne après avoir joué dans les bars et cafés de New York et sorti deux albums sur son propre label. A cette époque où l’industrie du disque ne connaissait pas la crise, la major s’est effectivement frotté les mains. Certes, il contient le tube planétaire « One Of Us » mais si cet album a eu une longue durée de vie (plus de trois millions d’albums vendus sur plusieurs années), c’est parce qu’il possède d’autres atouts qui le rendent intemporel.

Ainsi « Help Me » (de Sonny Boy Williamson), « Dracula Moon » et le superbe « Crazy Baby », sont autant de démonstrations de l’amour que porte l’artiste aux grands noms du blues électrique. Elle en donne ici un compte rendu, à la fois moderne et authentique, très enthousiasmant. Quoi de plus normal quand on sait que Relish évoque (littéralement) la saveur et le plaisir ?

Cette autodidacte, nourrie à la soul et au rhythm’n’blues (évident sur un titre comme « Ladder »), a trouvé aux côtés de son producteur Rick Chertoff et de ses musiciens, de vrais complices avec qui elle a fabriqué des écrins idéaux pour sa voix riche, à la fois forte, maîtrisée, et teintée de ce grain bluesy qui la rend sensible et attachante.

Pour un début de carrière, Joan Osborne n’a pas volé ses sept nominations aux Grammy awards entre 1996 et 1997, et cet album reste, à ce jour, le meilleur de sa discographie éclectique.

Anne Yven - © Music-story.com

20 novembre 2009

Lisa Gerrard - THE Voice

La moitié australienne du duo Dead Can Dance, Lisa Gerrard, est une chanteuse défiant toute tentative de classification. Sa voix profonde, inspirée par les chants liturgiques mais également tribaux et profanes, est un instrument rare. Son premier album solo, The Mirror Pool est sorti en 1995. En tant que compositrice, elle a su mettre à profit ce don dans sa participation à des musiques de films (Heat, Gladiator, Ali, Whale Rider), dans les années 2000.

lire plus : http://www.music-story.com/lisa-gerrard/biographie

Lisa_Gerrard

20 novembre 2009

Retour aux années collège - les années blondes ?

4_non_blondes

Les six millions de possesseurs de Bigger, Better, Faster, More! ne se sont pas fait voler. Sorti en 1992, ce premier album a connu un départ difficile. Puis « Whats' Up » a déboulé comme un train lancé à tout allure au sommet de la scène pop-rock mondiale pour s'installer dans les mémoires collectives, hymne d'une génération ("Oh my god do I pray, I pray every single day, For a revolution").   

Alors voyons plus loin (plus grand, plus rapide, en en mot, plus !) que ce tube, cet arbre qui cache la forêt, lorsque l'on sait que certains ont accusé le groupe d'avoir été lancé pour séduire la génération post-punk et grunge. Car l'écoute de leur unique album permet de s'apercevoir que la parenté de ces 4 Non Blondes à la carrière éclair, est toute autre.

« Superfly »
est un manifeste de l'attachement du quatuor au funk (Shaunna Hall, la première guitariste du groupe, est par la suite devenue membre du Funkadelik de George Clinton, excusez du peu), « Pleasantly Blue » rend un hommage dans les règles de l'art au blues électrique le plus pur, tandis que « Morphine and Chocolate » ressemble bien plus aux Guns'N'Roses qu'au noisy-pop des Lemonheads d'Evan Dando !

Le point fort de la formation étant bien sur la voix de Linda Perry, également auteure des textes. Elle porte une grande responsabilité dans la reconnaissance accordée au groupe. Une voix profonde et riche, pourtant à fleur de peau, donnant parfois dans l'excessivité, mais qui ne peut laisser indifférent.

Gagnant de trois récompenses dans sa Californie natale (« Best Song », « Best female vocalist », « Best album » en 1993), il y a fort à parier qu'en ne lâchant rien de cette énergie, les 4 Non Blondes, n'auraient pas compté pour des prunes, et auraient remporté d'autres récompenses sur le plan international. Nul ne le saura, le groupe se sépara deux ans plus tard.

Anne Yven © Music-story

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20 novembre 2009

Frissons qui eclosent et grimpent dans le dos...

Orange_Blossom

Ce groupe originaire de la région de Nantes marie electro et musiques du monde, en particulier les chants et percussions africaines et orientales, avec une ambition sans cesse renouvelée. Leur premier album, Orange Blossom (1997), est marqué par la présence du chanteur Jay C tandis que le second, Everything Must Change (2005), salue l’arrivée de la chanteuse Leïla Bounous. Avec une telle richesse, Orange Blossom a le pouvoir d’abolir les frontières.

Lire plus sur music-story.com - http://www.music-story.com/orange-blossom/biographie


Chronique de Everything Must Change (2005)

Après un premier album  en 1997, Orange Blossom s'est séparé de son chanteur et fondateur Jay C et a connu une petite traversée du désert. Mais avec l'arrivé de Leïla Bounous au chant, Mathias Vaguenez aux percussions et avec le soutien de Bonsaï Music, le groupe entame sereinement une nouvelle invitation au voyage. L'enregistrement de ce Everything Must Change, sorti en 2005, a même duré deux ans.

Moins trip-hop que son prédécesseur, l'album contient davantage de musiques ethniques authentiques et davantage de genres. Cordes iques se mêlent aux cuivres, une voix lyrique partage l'affiche avec les percussions venues d'Orient, d'Afrique (« Bendimina ») et d'Algérie (« Cheft el Khof » ). En unissant l'humain (poésie, chant traditionnel) à la transe des beats electroniques (« Desert Dub »), ce très bel album  unit l'éternel au présent.

Anne Yven - © Music-Story 2009

20 septembre 2009

peu à peu tout me Happe chez Arthur

Lorsque la droite AH coupe AB au point sensible, naît une formule magique qui peut permettre d'accéder à un état d'émotion plutôt intense. CQFD.

http://vimeo.com/4607010

Condition éventuelle : connaître l'intérêt de l'un pour l'œuvre de l'autre... non, même sans cela, on ne peut que fondre devant le fait que leurs univers se fondent si bien. 


Arthur_2
(Photo: S.Le Ru)

28 juillet 2009

La Valse (1890)

valse

Ce que j’en dis :

Elaborée vers 1890, présentée au Salon de 1893, cette sculpture, l’une des plus audacieuses de Camille Claudel, est ma préférée. Comme sa créatrice, elle est libre, elle s’affranchit des règles classiques et de l’emprise des maîtres (dont Rodin, qui à l’époque n’est plus son amant et envers qui elle commence à exprimer quelque sentiment de haine). Elle réunit pour moi la passion vive des sentiments et la subtilité intellectuelle (d’une danse dite « de société » sacrément revisitée ici), la violence de l’ivresse brute et la douceur de la grâce infinie, ainsi qu’un nombre incommensurable des contradictions qui nous composent, nous, humanoïdes en quête de sens.

Volontaire et fragile, tourbillonnant hors de tout carcan, cette œuvre est le symbole d’une vie, le testament que Camille nous a laissé. Dois-je rappeler que pour son comportement déviant, sa santé fragile due à une précarité sociale injustement subite, Camille Claudel fut emprisonnée dans un asile (où elle n’eut plus droit de sculpter) à partir de 1913 et ce jusqu’à sa mort en 1943, soit pendant trente ans ? … Anne.

Ce qu’en disent les critiques :

«  L’art français n’a qu’une issue : inventer ou périr(…). L’originalité tant désirée, l’originalité, effroi des esprits inféodés à la routine et incapables d’un jugement personnel, (…) la voici rencontrée grâce à La Valse et à Clotho de Melle Claudel. Que l’invention, pour hors du commun et séduisante qu’elle soit, ne fasse rien négliger à la beauté plastique des deux ouvrages » - Roger Marx, en 1889, critique pour La Revue Encyclopédique.

« On découvre au-delà de l’ambition allégorique [de la sculpture], un rythme Art Nouveau; (...) Le travail sur le mouvement et l’équilibre (…) vise à transmettre l’illusion que ses personnages ne sont plus assujettis aux lois de la gravité. (…) La sculpture de la Renaissance, qui était encore un modèle d’inspiration pour les Beaux-Arts, préconisait que la dynamique de l’œuvre soit basée sur un mouvement de spirale se développant autour de l’axe vertical de la forme humaine. Dans La Valse, cet objectif est atteint par l’excentration de la figure par rapport au plan vertical et au regard du spectateur. » - B. Gaudichon C . Claudel dans l’art de son temps – Camille Claudel 1864-1943, Gallimard 2008.

Et pour en savoir plus :

http://www.musee-rodin.fr/images/feuille_de_salle/salle6_fr.pdf

28 juillet 2009

Une femme d'Anne Delbée

L'un des plus beaux portraits de femmes. Ecrit par une femme qui s'est immergée dans la tête, les passions d'une immense artiste.

Une_femme

28 juillet 2009

Rainbow pour Rimbaud de J. Teulé.

A lire d'un coup, dans un état de semi-conscience propice au rêve éveillé, le premier livre de Teulé, sans doute écrit dans un besoin impulsif et primitif, très "BorisVianesque" de rendre hommage à l'un de ses modèles (Comme je le comprends).

Rainbow_pour_R

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